Cliché Gerald Robinson sur Flickr.com.
REE MB-013
2 231-K-82 et tender 38-A-58
476 g / 0,65 A
Des pièces sont à monter pour des courbes supérieures à 420 mm : échelles avant, flancs de foyer, etc. Le charbon dans la hotte du tender est réaliste.
La machine est motrice. Le troisième essieu moteur est bandagé. Le ressort un peu trop fort du bogie avant, peut-être calculé pour les machines avec fumigène, déleste quelque peu le premier essieu moteur. Un emplacement pour décodeur est prévu dans le tender. La liaison machine-tender est faite par un câble muni d’un connecteur dans le tender ; ce dernier est donc assez facilement séparable en cas de besoin.
L’éclairage est réversible, mais uniquement blanc. Les phares sont un peu trop épais. Le timon arrière à queue d’aronde ne maintient pas du tout une tête d’attelage normalisée : collage obligatoire. Et l’attelage est trop haut : la queue d’aronde suffit à peine pour le régler correctement.
Démarrage sous 3,5 V continu environ. Consommation au patinage sous 12 V : 610 mA.
Les lames de contact sont très (trop ?) souples, et la prise de courant est aléatoire, surtout sur les roues du tender.
Voir :
la course ultime et triomphale de la dernière Pacific françaisedu 11 janvier 1969, il faudrait en plus modifier le lettrage de la traverse avant, dont les caractères ne sont plus ombrés, les plaques de cabine, marquées Aulnoye, et peut-être la couleur des pare-fumée qui semblent devenus verts alors. On va peut-être en rester là…
Machines d’origine PLM (6200) construites entre 1919 et 1921 et modifiées selon les principes d’André Chapelon dans les années 1930. Suite à l’électrification du Sud-Est après la 2e guerre mondiale, elles sont mutées à l’Est puis au Nord (La Chapelle, Boulogne, Tergnier) où elles reçoivent des tenders Nord de 38 m3.
La 231-K-82 a été radiée le 11 janvier 1969 à Calais, en même temps que les K-8, 16, 22 et 27. C’est cette machine qui a effectué la dernière marche commerciale d’une Pacific en France, le 11 janvier 1969. Voir ci-dessous.
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Cotes machine | Réelle | 1:87 | Modèle |
---|---|---|---|
Longueur H. T. | 13 990 | 160,8 | 160,0 |
Longueur châssis | 13 060 | 150,2 | 151,7 |
Largeur cabine | 2 880 | 33,1 | 34,7 |
Diamètre chaudière | 1 840 1 | 21,2 | |
Hauteur cheminée | 4 250 | 48,9 | 48,8 |
Empattement total | 11 230 | 129,0 | 129,0 |
Entraxe A (bogie) | 2 300 | 26,4 | 26,3 |
Entraxe B | 1 700 | 19,5 | 19,0 |
Entraxe C (roues motrices) | 2 100 | 24,1 | 24,4 |
Entraxe D | 3 030 | 34,8 | 34,0 |
ø roues bogie | 1 000 | 11,5 | 11,5 |
ø roues motrices | 2 000 | 23,0 | 22,3 |
ø roues bissel | 1 360 | 15,6 | 15,6 |
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Cotes tender | Réelle | 1:87 | Modèle |
---|---|---|---|
Longueur H. T. | 9 830 | 113,0 | 111,6 |
Longueur châssis | 9 160 | 105,3 | 110,0 |
Largeur caisse | 2 960 | 34,0 | 34,9 |
Hauteur (hotte) | 4 000 | 46,0 | 46,4 |
Empattement total | 6 550 | 75,3 | 75,2 |
Empattement bogies | 2 300 | 26,4 | 26,3 |
ø roues | 1247 | 14,3 | 14,5 |
Une notice historique est livrée avec la machine. La notice d’utilisation est assez complète. Il y a néanmoins des oublis ou des imprécisions. Par exemple, pour le levage de la caisse du tender, une pièce plastique collée sous le châssis gêne, mais cela n’est pas signalé.
Une petite déception : la machine est équipée de la penture de porte de boîte à fumée d’origine, alors que j’aurais préféré le type Nord, pour illustrer la marche ultime et triomphale de la dernière Pacific française. Mais il est vrai que la machine était alors à Calais et non plus à Aulnoye. Peut-être la porte Nord sera-t-elle proposée en pièce détachée, puisque figurant normalement sur la K-8 préservée. Oui ! Voir Modifications ci-dessous !